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CAROZZU - ASCO STAGNU
Debout les premiers
à 5h30 après une très mauvaise nuit.
Sac de couchage, matelas peu confortable, ronflement d'Hervé
: Il faudra peut-être plusieurs nuits pour s'habituer
à tout çà.Dom est dans la même
situation, mais Hervé est frais dispo, et ne comprend
pas qu'on le réveille si tôt.
Petit déj. (café, céréales),
séance de soin des pieds, toilette légère,
rangement des sacs, et nous voilà prêt à
partir à 7h30 pour une étape considérée
de difficulté moyenne. Une légère
pluie nous attend au départ nous obligeant à
sortir les coupe-vents.
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Plus
imposant que le 1er par sa situation, sa taille et sa
hauteur, il est cependant dommage qu'il soit en métal,
bien que plus sécurisant. Séance photos
obligatoire. |
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Ce sont nos derniers
instants de répit, car une montée
jusqu'à 2000 m nous attend dans les éboulis.
Nous sommes impressionnés par l'état
du parcours. La plupart du temps, aucun sentier
n'existe et il faut progresser parmi les rochers.
Une main courante nous aide à passer de grandes
dalles en dévers. |
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Je ne voudrais
pas passer ici sous la pluie. Le vent frais nous oblige
à garder les coupe-vents. Nous passons le lac de
la Muvrella (1860m) sans s'arrêter (il est vrai
qu'il ressemble plutôt à une grosse flaque).
Une dernière abominable ascension, qui se transforme
souvent en escalade, nous emmène au col que nous
prenons pour le Bocca a i Stagni. De là, nous reconnaissons
l'impressionnant paysage de la couverture du topo-guide
de la FFRP. Nous ne comprenons pas l'avance d'une heure
que nous avons sur le parcours, car nous marchons tranquillement.
Malheureusement, il nous reste encore 45 mn pour atteindre
ce col (2010m) qui nous fait basculer sur l'autre versant.
Nous l'atteignons à 11h, et nous constatons que
le vent ne souffle plus de ce coté. |
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Après une
pause café chaud, nous entamons notre première
descente. Cela nous réjouit un peu, car depuis
2 jours, nous avons avalé un dénivelé
positif de 1500m sans discontinué, et cela laisse
des traces.
La descente vers Ascu Stagnu n'est cependant pas de tout
repos et semble interminable. Nous devons sans cesse chercher
nos appuis et sollicité nos articulations et nos
muscles. Mon genou semble supporter ces efforts et je
ne me fais plus d'inquiétude sur la suite du GR.
D'ailleurs , les bobos préliminaires de Dom et
d'Hervé semblent également oubliés.
Nous arrivons enfin à Ascu Stagnu à 14h30,
les cuisses éclatées. La gardienne du refuge
nous propose une chambre pour 4, dans laquelle nous retrouvons
Véronique, une fille d'Annecy que nous avions rencontré
la veille. L'endroit n'est pas aussi agréable que
le premier refuge. Il s'agit d'une station de ski, dans
laquelle nous pouvons trouver hôtel, restaurants,
commerces. Mais le refuge est plus confortable, avec des
chambres et de l'eau chaude.
Nous nous ravitaillons en spécialités Corse,
et notre repas de lonzo, fromage de brebis et vin corse
nous remet d'aplomb, tout en discutant avec la gardienne,
qui ne cesse de nous appeler "mes p'tits loups",
comme d'ailleurs je pense, tous ses pensionnaires.
L'après-midi passe très vite entre lessive,
rangement des sacs, cartes postales, lecture. Le soir,
nous mangeons à l'hôtel-resto pour 90 F (moyen).
La nuit sera meilleure, sauf pour Hervé. |
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